Son histoire : Je suis née dans une ville Australienne, très belle, au climat méditerranéen, qui se prénomme « Perth », vous avez surement dû en entendre parler. J'ai aujourd'hui Dix-sept ans, ces années sont derrière moi et lorsque j'y repense, je n'ai que de bons souvenir. Ma mère était ballerine, elle était connue et faisait beaucoup de ballet, laissant pratiquement tout le temps sa carrière prendre le dessus sur sa vie privée. Mon père quant à lui était plus modeste, horloger de petite renommée, il avait une clientèle fidèle dans le quartier où il avait grandi. Il avait repris l'atelier de son père, et coetera. J'étais vouée à devenir horlogère à mon tour, mais c'était sans compter sur la volonté de ma mère à me faire rentrer dans une école de danse. Elle voulait que je devienne ballerine à mon tour. Il aurait été plus facile si j'avais pu faire les deux en même temps, mais il est impossible de se dédoubler. C'est là qu'ont commencés les ennuis.

Comme ma mère était beaucoup trop absente et qu'à chaque fois qu'elle rentrait à la maison, elle tentait de me « pervertir », mon père décida de divorcer. Bien sûre et malgré que ma mère soit plus riche, ce fut mon père qui eut ma garde. J'étais encore très jeune et je me souviens que je devais obligatoirement me rendre chez ma mère tous les mois. Mon père eut du mal à l'accepter, mais il finit par me laisser. Chacun d'eux tentaient de me faire devenir ou bien Horlogère ou bien Ballerine. Mais je ne voulais être ni l'une, ni l'autre. J'avais déjà mon envie de devenir actrice de cinéma. J'usais déjà de mes talents sur mes parents pour qu'il ne souffre pas. J'assistais aux cours de danse lorsque je me rendais chez ma mère et je continuais l'école et l'apprentissage auprès de mon père le reste du temps. Je me contentais d'hôcher la tête, d'apprendre et je continuais seule l'apprentissage des fausses expressions, des jeux, des moues et des fausses larmes.

Le mensonge a duré pendant longtemps, jusqu'à ce que mon père veuille m'envoyer dans une école de renom en France pour perfectionner mes aptitudes horlogère, il est vrai que je ne me débrouillais pas mal et que j'aimais beaucoup les choses que mon père devait réparer. Je lui ai dit que ça ne m'intéressait pas, que je ne voulais pas devenir horlogère, que j'avais une autre passion. Ça lui a brisé le coeur, pendant quelques mois nous ne nous sommes pas parlés, essayant de nous éviter le plus possible. Sauf qu'un jour, il est entré dans ma chambre et m'a demandé ce que je voulais faire. Lorsque je lui ai dit, il a de suite pensé que c'était la faute de ma mère et il est parti la voir sur le champ. Elle avait eu des problèmes entre le moment où j'étais parti et le moment où j'étais revenu avec mon père. Elle ne pouvait plus danser. Un problème avec ses os, de l'ostéoporose, une décalcification des os en langage plus commun. Mon père l'a accablée, il lui a dit que tout ceci était de sa faute, qu'elle avait consacrée trop de temps à sa carrière en se fichant pas mal des conséquences sur sa santé. Il était venu pour parler de mon envie de faire du théâtre et que ceci était sa faute, mais l'impact de sa maladie eut l'effet inverse. Mon père aimait toujours ma mère.

Ils s'étaient rencontrés lors d'un ballet, ma mère avait dansée, une véritable danseuse étoile. Mon père avait été subjugué. Ma mère quant à elle, elle ne l'avait même pas remarqué. Mon père a confectionné une montre de forme, c'était un petit calibre logée dans une boite en forme de ballerine. Il lui avait offert secrètement. Le cadeau avait touché ma mère et elle avait absolument tenu à le rencontrer. C'est ainsi que leur histoire avait commencé. Le fait que ma mère soit malade les as rapprochés et ainsi j'ai pu accéder à mon rêve. Ils m'ont inscrit dans un cours de théâtre et je me suis améliorée de jours en jours. Je répétais à la maison et ma mère m'enseignait quelques maintiens. C'est alors que j'ai reçu la lettre de « Celebritah », ma mère trépignait à l'idée que je rentre dans cette académie. Elle disait que je ne pourrais jamais trouver mieux! Et en effet, d'après ses dires, puisque j'entendais parler de cette académie depuis mon plus jeune âge, je ne pourrais pas trouver mieux. C'est ainsi que je me suis engagée dans cette aventure et que j'ai appris les légendes sur cette école et son ancienne directrice. J'avoue, ça fait flipper, mais bon, je suis là pour apprendre avant tout!

J'ai souvent entendu parler de l'école d'E. Worstshein, ma mère ayant été une élève de cette célèbre école. Il est vrai que sur le coup, je m'en fichais pas mal de ce qu'elle racontait. Ma mère était une très grande ballerine, jusqu'à ce que son âge l'empêche de continuer son rêve. Elle n'était pas spécialement vieille, elle avait juste des problèmes de santé, mais elle aimait me raconter les histoires de l'école. C'est sûre que lorsque j'ai appris la disparition de cette femme, ça m'a fait un choc. J'avais déjà commencé mes études de théâtre à Perth, j'ai reçu la lettre et la curiosité m'a amené à faire le voyage jusqu'ici. Beaucoup ne parles que de l'école, de la gloire que celle-ci leur promet, certains sont là juste parce qu'ils ne savaient pas trop quoi faire et d'autres encore sont là par curiosité pour l'affaire " Worstshein ". Pour ma part, je suis là pour la curiosité mais aussi pour apprendre, je n'ai entendu que du bien sur cette école et je pense que quelques élèves vont se mobiliser pour comprendre ce qui a pu se passer, « enquêter » sur l'école, les locaux, Mme Worstshein et tout le reste, si c'est le cas, j'en ferais partie!